4 étapes clef de communication pour vivre heureux avec son entourage

Quand vous avez du ressenti par rapport à une/des situation(s) liée(s) à une personne de votre entourage, que vous voulez lui signifier, il n’est pas rare pour vous d’essuyer un manque de compréhension, ou pire, un agacement de la part de votre interlocuteur.

Aujourd’hui, je partage avec vous une formule qui stimule instantanément, chez l’autre, la coopération ! C’est une introduction à ce qu’on appelle la Communication Non Violente.

 

Partons d’un exemple. On a tous connu de près ou de loin, le/la conjoint(e) qui nous critique devant tout le monde à un diner entre amis. Ca crispe, ça exaspère, ça déçoit. Notre rythme cardiaque s’emballe. Nos yeux envoient des foudres. Pour témoigner notre agacement, on inspire ou expire de façon exagérée. Et en rentrant à la maison, on hausse le ton. On se dispute. L’autre ne comprend pas et prend cela à la légère. On fait preuve de rancune. Notre comportement est commun. Rien de plus normal. Après tout, nos besoins ne sont pas considérés. Bref, difficile de vivre heureux quand la communication ne passe pas.

 

Découvrez aujourd’hui, le comportement à privilégier pour vous assurer la coopération de votre entourage.

 

1 – Tout d’abord, vous devez admettre que vous êtes responsable de vos besoins.

 

Il faut bien comprendre que vos ressentis vous informent sur vos besoins. Votre conjoint(e) vous a critiqué devant tout le monde, vous ressentez de la colère, vous voulez donc obtenir quelque chose de lui/elle. Par exemple, vous êtes en colère, vous avez besoins d’être respecté(e). N’attendez rien de votre interlocuteur, si vous ne formulez rien. Oui, c’est évident votre conjoint(e) ne lit pas dans vos pensées – à moins que vous ne sortiez avec un(e) super héros. Il est donc important de signifier vos besoins. Aucun mystère là-dedans, pour obtenir quelque chose de l’autre, il faut demander.

 

2- Clarifiez vos besoins

 

Il est important de savoir ce que vous voulez exactement et pour cela, il faut commencer par être précis dans vos émotions. Il faut creuser vos émotions et voir à quel niveau elles sont, pour pouvoir trouver le vrai besoin qui se cache derrière. D’ailleurs, je vous conseille de visionner le film d’animation Pixar Vice-Versa, qui met en scène brillamment chaque émotion.

 

Il existe 6 émotions à différentes échelles :

La peur qui peut amenée à l’angoisse

La colère qui peut amenée à la violence

La tristesse qui peut amenée à la dépression

Le dégoût

La surprise

Et la joie.

 

Une fois votre émotion saisit, sachez de quoi vous avez besoin. Par exemple, comme cité plus haut, « je suis en colère, j’ai besoin d’être respecté(e) ». Il s’agit là, de matérialiser l’émotion par un besoin. Ainsi, votre interlocuteur saisit que vous êtes dans le besoin, non pas dans le reproche. Il va donc être dans de meilleures dispositions pour écouter et comprendre votre démarche.

 

3- Demandez, Négociez, Validez !

 

Pour se faire entendre, il y a de bonnes et mauvaises manières de faire passer un message. Par exemple, la technique du TU, TU, TU « TU es comme-ci, TU fais comme ça », généralise une personne ou un comportement et place votre interlocuteur dans une position ou il peut se sentir agressé et ne pas vous écouter. En revanche, la technique qui consiste à se baser sur des faits, ne peut pas être contestée « Quand tu dis cela devant nos amis (faits incontestables sans jugement de valeur), je me sens en colère, j’ai besoin d’être respecté(e) ». Dit comme ceci, le message passe clairement.

 

Une fois le besoin verbalisé, il faut réfléchir à une action que vous aimeriez que l’autre mette en place. Car signifier est une chose primordiale mais c’est dans l’action que l’on voit le changement. Par exemple, « Quand tu dis cela devant nos amis, je me sens en colère, j’ai besoin d’être respecté(e), donc je te demande de me faire part de ce genre de remarque quand on est tout les deux ». C’est clair, net et précis. Dans d’autres cas, cette partie peut être à négocier avec votre interlocuteur, selon la demande. Ne pas oublier à la fin de faire valider votre demande « C’est possible pour toi ? », comme une signature de contrat verbale, qui certifie, que maintenant ça se passe comme ça.

 

4- Choisissez le bon moment

 

Il est important de choisir le bon moment. Ne pas faire la demande dans le feu de l’action mais ne pas attendre non plus que l’incident soit oublié, il faut un moment posé, le lendemain par exemple. Ce sont les meilleures dispositions pour pouvoir vraiment discuter sans faire place à l’émotion. Il est aussi important de cadrer votre demande, comme par exemple, « tu as un moment 5 minutes pour qu’on parle », pour mettre l’autre dans de vrai disposition d’écoute.

 

Malgré tout, il se peut que votre interlocuteur persiste à ne pas comprendre. Dans ce cas, une bonne nouvelle quand même, vous vous sentirez soulagé rien qu’en ayant formulé vos émotion et vos besoins !

 

Bonne journée à tous !

 

 

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